Lorsqu’ils étaient utilisés pour construire les fondations, les moellons étaient liées par un mortier. Celui-ci était composé principalement de chaux, un matériau perméable à l’humidité dont les surfaces s’effritent et se relâchent au fil des ans.

Si le sous-sol n’est pas terminé, il est simple de constater les fissures situées à l’extérieur comme à l’intérieur des fondations. Les fissures importantes proviennent généralement d’un tassement inégal du sol et peuvent se transmettre aux étages supérieurs de la maison.

Il est intéressant d’étudier l’évolution des fissures sur une période de douze mois pour savoir si elles progressent, ou si elles se sont stabilisées (on parle de “fissures actives” et de “fissures passives”). Pour remédier à ce type de problème, il est nécessaire de colmater les fissures à l’aide d’un mortier,

Au Québec, il existe de nombreuses maisons en pierres sèches. Cette pierre calcaire est perméable à l’eau et friable lors de gel, notamment lorsque les murs sont exposés au vent du nord-est. C’est pourquoi le crépi a beaucoup été utilisé pour protéger et optimiser le rendu de ces murs de pierre (moellon). Le crépi permet d’améliorer la texture du mur dans le cas où certaines pierres ne seraient pas suffisamment bien taillées ; il forme également une barrière contre les intempéries.

Si vous remarquez un effritement du mortier ou un endommagement des joints qui lient les pierres et le mortier, appelez-nous. En effet, il faut agir rapidement pour éviter toute dégradation des fondations. Nous nous chargerons d’enlever l’ancien revêtement et de refaire les joints avec un nouveau mortier pour réparer les fissures.

D’un point de vue technique, l’entretien des murs en pierre (moellon) n’est généralement pas très contraignant s’il est réalisé de façon régulière. L’état des joints de mortier est à vérifier tous les cinq ans. Si la maçonnerie est recouverte de crépi, il faut régulièrement contrôler et réparer les petites fissures en surface. Nous nous en chargeons.